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Est-il plus intéressant d’investir sur des supports en unités de compte dans un PER que dans un contrat d’assurance-vie ?
Lorsqu'il s'agit de préparer sa retraite ou de placer son argent, deux solutions sont souvent mises en avant : le Plan d'épargne retraite (PER) et le contrat d’assurance-vie. Dans les deux cas, il est possible d’investir sur différents types de supports et notamment en Unités de Compte (UC) qui peuvent offrir une perspective de meilleurs rendements. Ces UC permettent de diversifier son investissement notamment dans des actions, des obligations, des fonds immobiliers, même si leur valeur peut varier à la hausse comme à la baisse, du fait de l’évolution des marchés financiers.
Les UC dans un contrat d’assurance-vie
L’assurance-vie, très populaire en France, permet de se constituer un capital sur le long terme. Sa fiscalité est avantageuse en cas de retrait, surtout après huit ans de détention. En outre, les contrats d’assurance-vie offrent une grande flexibilité, notamment en termes de choix des UC. Il est ainsi possible d’ajuster son contrat en fonction de son profil de risque et de ses objectifs.
Les avantages des UC dans un contrat d’assurance-vie :
- Diversification : Accès à une large gamme de supports d’investissement.
- Flexibilité : Possibilité de modifier la répartition de son portefeuille à tout moment.
- Fiscalité avantageuse : Après huit ans, les gains sont soumis à une fiscalité réduite.
Les UC dans un PER
Plus récent, le Plan d'épargne retraite (PER) est un produit conçu pour inciter les Français à préparer leur retraite dont l’objet est de se constituer un complément de revenus à la retraite, sous la forme d'un capital libéré en une fois ou de manière fractionnée ou encore sous la forme d'une rente viagère. Il permet, lui aussi, d’investir dans des supports en unités de compte (UC). Toutefois, ses règles et ses avantages diffèrent.
Les avantages des UC dans un PER :
- Fiscalité à l’entrée
Les sommes versées sur un PER sont déductibles (dans la limite de plafonds annuels et dans les limites règlementaires en vigueur) des revenus imposables du titulaire, ce qui permet une économie d’impôt sur le revenu. En contrepartie, lors de la sortie, les sommes représentant vos versements, seront soumises au prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu.
Il est également possible de renoncer à la déductibilité fiscale des versements. En contrepartie, l’épargne issue des versements volontaires non déduits bénéficiera lors de la sortie, notamment au moment de la retraite, d’une imposition plus favorable (sous certaines conditions et selon la législation en vigueur) que si ces versements avaient été déduits.
- Gestion à horizon
Le PER propose des formules de gestion à horizon, permettent de dynamiser votre épargne retraite en fonction de votre profil de risque, de la date envisagée de votre départ à la retraite et d’une grille de répartition prédéfinie où l’allocation des actifs est ajustée automatiquement en fonction de l’âge du souscripteur et de sa proximité avec la date de départ à la retraite (plus on se rapproche de la date de départ en retraite, plus l’épargne est investie sur des supports ayant un faible niveau de risque. La gestion à horizon consiste donc à orienter progressivement votre épargne du support en unités de compte vers le support en euros, pour y être investie en totalité au moment de la retraite).
- Gestion libre
Le PER permet d’investir librement sur les différents supports d’investissement proposés : en euros ou supports en unités de compte.
Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Cet investissement peut entraîner un risque de perte en capital supporté par l’adhérent.
Ce qui peut faire la différence
Dans un cas comme dans l’autre, ce qui peut faire la différence s’agissant de l’investissement en Unités de Compte (UC) vient de la durée de détention du contrat et de la fréquence des versements et ce, en fonction du profil de risque du client, de ses objectifs, son horizon de placement et de sa capacité d’épargne.
Si vous anticipez à la fois une détention très longue, à l’horizon de la retraite, et des versements plus réguliers, de manière automatique, le PER peut être fait pour vous. En effet, la durée de placement réduit les risques de fluctuation à la hausse ou à la baisse sur la valeur des UC, tout comme la mise en place de versements programmés, lissés dans le temps, qui permettent de limiter les impacts de la variation des marchés financiers. La mise en place de versements programmés permet de diversifier l’épargne sur le long terme en investissant sur des supports en unités de compte en contrepartie de l’acceptation d’un risque de perte en capital.
Si vous anticipez au contraire une détention de huit ans environ, avec des versements moins réguliers, l’assurance-vie pourrait mieux convenir, car elle vous assurera également de pouvoir diversifier vos investissements, en conservant un horizon de rachat plus proche.
Conclusion
Ainsi, que ce soit dans un PER ou dans un contrat d’assurance-vie, les UC sont des supports d’investissement toujours intéressants pour les investisseurs cherchant à diversifier leur placement pour rechercher un meilleur rendement sur le long terme.
Mais comme chaque situation est unique, chaque investisseur aura intérêt à consulter son conseiller financier pour déterminer la meilleure stratégie d’investissement à adopter, en fonction de ses objectifs et de sa situation personnelle.
Support en actions, support obligataire, support monétaire, support à formule … tout ça c’est la même chose !
Investir son épargne grâce à un contrat d’assurance-vie consiste à placer son argent sur différents supports d’investissement répartis en deux grandes familles : les supports en euros et les supports en unités de compte.
Il existe différents types de supports en unités de compte en fonction des instruments financiers sur lesquels ces supports sont investis. C’est ce que l’on appelle des « classes d’actifs » : actions, obligations ou monétaire par exemple.
Chaque classe d’actif a ses propres caractéristiques en termes notamment de risque de perte en capital et de rendement potentiel.
Voici quelques exemples parmi ceux disponibles au sein de vos contrats d’assurance vie :
- Supports en actions : Supports investissant dans des parts de sociétés cotées en bourse. Ils offrent un potentiel de rendement élevé mais comportent un risque de perte en capital plus important.
- Supports mixtes : Supports investissant en combinant actions et obligations. Ces dernières étant des titres de créance émis par des entreprises ou des États. Ces supports mixtes visent un équilibre entre risque de perte en capital et rendement.
- Supports obligataires : Supports investissant en obligations (titres de créance à moyen ou long terme) d’États ou d’entreprises. Les revenus obtenus sont réguliers et le niveau de risques associé est moindre que celui des actions.
- Supports monétaires : Dans ce cas, les supports investissent à court terme (de quelques jours à un an) dans des instruments financiers très liquides et sûrs, comme les bons du Trésor. Ils offrent une sécurité forte mais des rendements faibles.
- Supports à formule : Ces supports sont conçus pour servir à leur échéance un rendement fixe connu à l’avance, conditionné à la performance d’un indice d’actions. Ils peuvent aussi parfois assurer une garantie partielle ou totale du capital. Le rachat est possible en cours de vie et implique une sortie sortie à la valeur de marché, ce qui peut entrainer un risque de perte en capital.
Il est recommandé de combiner ces différentes classes d’actifs pour diversifier ses placements, afin d’optimiser le rendement et de gérer le risque.
Votre conseiller est à votre disposition pour vous accompagner dans vos choix d'épargne.
Investir sur les UC après 70 ans n'a plus d'intérêt !
C'est connu : les contrats d'assurance-vie bénéficient d'un régime fiscal spécifique notamment en matière de taxation pour les capitaux versés aux bénéficiaires désignés en cas de décès de l'assuré. Si le souscripteur a effectué des versements avant 70 ans, il peut transmettre jusqu'à 152 500 euros (versements et produits générés) par bénéficiaire (tous contrats d'assurance vie et PER confondus pour un même assuré) sans que les bénéficiaires aient de droits à payer (hors prélèvements sociaux). Au-delà de l'abattement de 152 500 € par bénéficiaire, les sommes sont soumises à un prélèvement forfaitaire de 20 %, puis pour la partie taxable excédant 700 000 €, à un prélèvement de 31,25 %.
Après 70 ans, les règles sont différentes.
Les versements effectués à partir du 70ème anniversaire de l'assuré, bénéficient également d'une exonération de droits de succession (hors prélèvements sociaux) dans la limite de 30 500 € pour l'ensemble des bénéficiaires taxables (tous contrats d'assurance vie et PER confondus pour un même assuré). La part excédant 30 500€ est soumise aux droits de succession selon le degré de parenté entre l'assuré et le bénéficiaire. De plus, les produits correspondants, sont quant à eux, totalement exonérés (hors prélèvements sociaux).
En outre, que les versements soient effectués avant ou après 70 ans, les plafonds évoqués ci-dessus ne concernent ni le conjoint, ni le partenaire d'un pacte civil de solidarité (PACS) de l'assuré, qui bénéficient d'une exonération totale de taxation (hors prélèvements sociaux).
Et compte tenu de l'accroissement de l'espérance de vie, c'est une opportunité pour investir une partie de son épargne sur des supports en unités de compte. Cela permet en effet de rechercher de meilleures performances de rendement sur le long terme, même si cela comporte plus de risque pour l'épargnant.
Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l'évolution des marchés financiers. Cet investissement peut entraîner un risque de perte en capital supporté par l'adhérent.
En cas de décès, les éventuelles plus-values générées par vos versements et récupérées par vos bénéficiaires seraient exonérées de droits de succession (hors prélèvements sociaux).
Votre conseiller est à votre disposition pour vous accompagner dans vos choix d'épargne. Pensez-y pour préparer votre succession.
Le suivi de mon contrat au quotidien est contraignant
Vous pouvez notamment modifier la répartition de votre épargne à tout moment en demandant un arbitrage ponctuel. Vous avez également la possibilité de mettre en place ou de suspendre différentes options d’arbitrage automatique sur les supports en unités de compte sur lesquels votre épargne est investie. (Actes soumis à conditions et critères d’éligibilité)
Trois options vous sont proposées afin de faciliter la gestion de votre épargne :
L'option « Sécurisation des gains » vous offre la possibilité de fixer un seuil de gain (10, 15, 20, 25 ou 30%) à partir duquel les plus-values générées le cas échéant par votre support en unités de compte* seront sécurisées vers le support en euros de votre contrat. *(à l’exception du support Covéa Sécurité G et des supports temporaires).
L'option « Arrêt de la baisse » vous offre la possibilité de fixer un seuil de pertes maximum toléré par rapport à une valeur de référence (5, 10, 15 ou 20%) sur les supports en Unités de Compte de votre choix*. Lorsque ce seuil est atteint, la totalité de la valeur de votre ou de vos supports en unités de compte est automatiquement transférée vers le fonds en Euros, plus sécuritaire. *(à l’exception du support Covéa Sécurité G et des supports temporaires).
L'option « Dynamisation de la participation aux bénéfices du support Régulier » vous offre la possibilité de réinvestir chaque année les intérêts générés par le support en euros de votre contrat sur un ou plusieurs supports en unités de compte*, afin d’augmenter le potentiel de performance de votre assurance vie, ceci en contrepartie du risque pris. Les supports en unités de compte présentent un risque de perte en capital. *(à l’exception du support Covéa Sécurité G et des supports temporaires).
Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Cet investissement peut entraîner un risque de perte en capital supporté par l’adhérent.
Le détail exact des conditions et des frais de chacune de ces options vous est présenté sur votre espace client : https://mon-espace-societaire.gmf.fr/connexion/
Quand on investit sur des supports UC, on ne connaît pas les risques encourus !
Quand, au sein de son contrat d'assurance vie, on investit sur des supports en unités de compte (UC), cela signifie que l'on place son argent sur des supports d'investissement dont les fonds sont placés sur différents actifs financiers comme des actions, des obligations ou d'autres types d'actifs financiers.
Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis par l'assureur. La valeur des supports UC évolue en permanence tous les jours, à la hausse comme à la baisse. On parle alors de la volatilité.
Le risque auquel est exposé l'épargnant est celui de perte en capital. Cette prise de risque est la contrepartie d'un meilleur potentiel de performance.
C'est pour cela que la réglementation impose une information précise, exacte et non trompeuse afin de protéger les épargnants.
Cette information est apportée par un document appelé Document d'Informations Clés (DIC) du fonds d'adossement du support en unités de compte, de 2 à 3 pages maximum.
Le DIC contient notamment un indicateur chiffré permettant de visualiser le niveau de risque du fonds d'adossement, gradué de 1 (le niveau de risque de plus bas) à 7 (le niveau de risque le plus élevé). Attention, la catégorie la plus faible ne signifie pas un investissement sans risque.
Cette échelle tient compte à la fois des risques de marchés (situation économique, politique, internationale, météorologique…) et des risques de crédit (capacité des entreprises à rembourser leurs emprunts).
Enfin, le niveau de risque est calculé en partant du principe que le support UC est conservé par l'épargnant pendant toute la durée recommandée, qui dépend de son objectif de gestion mais le plus souvent entre 3 et 5 ans minimum.
Grâce au DIC et à l'indicateur de risque qu'il contient, vous pouvez ainsi comparer entre eux les différents supports en UC qui vous sont proposés par votre contrat d'assurance vie ainsi que les durées de détention conseillées des fonds d'adossement des supports d'investissement et, ainsi, valider qu'ils correspondent à vos objectifs.
Le devoir de conseil, ça n’a pas de réel intérêt pour le client !
Le devoir de conseil est une obligation légale précise et cadrée réglementairement. Il s’impose à l’assureur dans le cadre des contrats d’assurance vie intégrant une valeur de rachat ainsi que pour les contrats retraite et de capitalisation ; ceci dans un objectif de protection de la clientèle.
Avec le devoir de conseil, l’assureur doit vérifier, avant même l’adhésion à ces contrats mais également pour certains actes en cours de vie des contrats que ces opérations sont appropriées et cohérentes pour le client, ceci au regard de sa situation financière, de son profil d’investisseur et de ses besoins.
Pour bien être conforme à son devoir de conseil, l’assureur devra notamment respecter quelques points clefs :
- - préciser par écrit les exigences et besoins exprimés par le client potentiel ;
- - fournir les informations objectives sur le produit proposé qui doivent être présentées de manière compréhensible, exacte et non trompeuse : l’objectif est de permettre une prise de décision en connaissance de cause ;
- - adapter le conseil à la complexité du contrat proposé pour s’assurer que ce dernier est bien approprié au profil de chaque client ;
- - conseiller un contrat cohérent avec les exigences et les besoins du client, en prenant en compte sa situation financière et patrimoniale, ses objectifs d’investissement, son appétence au risque, mais aussi sa connaissance et son expérience en matière financière ; en outre, le conseil donné doit être motivé et formalisé par écrit avant l’opération concernée.
Pour les contrats ayant recours à des unités de compte, une information détaillée devra être fournie au client, précisant le cas échéant l’allocation appropriée et les supports d’investissement la composant.
Celui-ci est donc indispensable, dans l’intérêt du client.
Accéder aux documents clefs du contrat est compliqué !
DIC générique du contrat, DIC des supports en unités de compte ou DIS du fonds en euro, documents SFDR, ou bien encore annexe des frais du contrat : tous les documents règlementaires sont accessibles depuis un espace unique.
Il vous suffit de sélectionner votre contrat et vous accèderez à tous les documents règlementaires qui lui sont associés.
Et même si votre contrat est ancien, qu'il n'est plus commercialisé, sa documentation reste néanmoins accessible au même endroit. Pratique, simple et rapide.
Est-il possible de diversifier mon épargne sur plusieurs supports ?
Rappelons que la diversification consiste à répartir votre investissement entre différents supports en fonction de leur exposition au risque et du rendement qu'elles ils peuvent laisser espérer. Diversifier, c'est, autant que possible, détenir un contrat contenant des actifs décorrélés entre eux, c'est-à-dire des actifs qui n'évoluent pas toujours dans le même sens au même moment. C'est la raison pour laquelle il peut être intéressant d'investir sur des supports intégrant différentes classes d'actifs (actions, obligations, monétaire, actifs immobiliers…), mais aussi différents secteurs d'activité (industrie, santé, matières premières…) ou zones géographiques (Amérique, Europe, Japon, pays émergents…).
Mais attention, la diversification ne doit pas pour autant vous faire perdre de vue certaines règles de base. D'une part, la répartition de vos investissements doit prendre en compte vos objectifs patrimoniaux ou vos besoins futurs de liquidités. D'autre part, il faut savoir que les unités de compte nécessitent un investissement sur le moyen/long terme pour délivrer potentiellement un certain niveau de rendement et pour espérer diminuer le niveau de risque. En investissant dans des unités de compte, il faut laisser du temps au temps !
Les arbitrages, c’est réservé aux investisseurs chevronnés !
Arbitrer, c'est en fait prendre deux décisions : D'abord, il s'agit de sortir d'un support d'investissement et ensuite de choisir un nouveau support d'investissement sur auquel vous allez souscrire. Dans les deux cas, il s'agit de décisions lourdes de conséquences qui doivent toujours être alignées sur vos objectifs et donc décorrélées de l'actualité.
Cette décision est donc surtout opportune lorsque vos objectifs patrimoniaux évoluent, par exemple investir sur une durée plus longue ou plus courte.
L'arbitrage va alors permettre d'aligner placements et objectifs.
En revanche, arbitrer lorsque les marchés financiers montent ou baissent est contre-productif au regard de la performance des placements à l'horizon de la durée totale d'investissement.
Cela pour 2 raisons majeures :
1. Nous observons que l'arbitrage est très souvent réalisé à contretemps, tout simplement parce que les épargnants réagissent à un contexte de marché à un instant donné ;
2. L'arbitrage risque de déformer la composition du contrat qui n'est alors plus alignée sur l'objectif déterminé.
Avant toute action, il est préférable de consulter son conseiller.
Enfin, rappelons que l'investissement sur les supports en unités de compte n'est pas garanti mais sujet à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l'évolution des marchés financiers. Cet investissement peut entraîner un risque de perte en capital partielle ou totale supporté par l'adhérent.
Les sommes placées sur mon contrat d'assurance vie en UC sont moins facilement récupérables que sur le fonds euro !
Sur les unités de compte, il est néanmoins important de respecter la durée minimale de placement recommandée en rapport avec vos objectifs. Cela contribue à limiter le risque dans la durée. Cette durée est variable en fonction des supports.
Un contrat d’assurance-vie n’est donc pas adapté pour se constituer une épargne de précaution à court terme. Pour cela, il vaut mieux utiliser par exemple un livret. En cas de besoin de liquidité, cela permet d’aller piocher dedans sans avoir à toucher aux placements réalisés avec son contrat d’assurance vie. Les deux sont donc très complémentaires.
Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Cet investissement peut entraîner un risque de perte en capital supporté par l’adhérent.
Le fonds en euro est toujours la bonne solution pour investir quoi qu'il arrive ?
Unités de compte et fonds en euro : le temps joue en votre faveur. Les marchés financiers connaissant des variations à la hausse comme à la baisse. Mais ce qui est important c’est d’adopter une vision sur le long terme, en lien avec les objectifs d’un contrat d’assurance-vie qui consistent à se préserver des trop grandes variations sur le long terme, par exemple quand on vise la préparation d’une retraite.
Des versements réguliers permettent d’abord de se constituer une épargne au fil du temps, sans douleur sur son pouvoir d’achat (ou niveau de vie) car on verse une petite somme tous les mois par exemple.
Les versements réguliers permettent aussi de limiter votre exposition aux mouvements des marchés financiers puisque vous investissez la même somme tous les mois, que la valeur de votre support en UC soit élevée ou plus basse.
Une stratégie qui s’avère judicieuse pour lisser son exposition aux soubresauts des marchés financiers.
Au global, les contrats d’assurance-vie sont des « outils » permettant de s’adapter au fonctionnement des marchés et à leurs fluctuations, cela au service de vos objectifs patrimoniaux.
Ainsi, le fonds en euros du contrat permet de profiter d’une garantie des fonds investis et les supports en unités de compte permettent quant à eux d’investir indirectement sur les marchés financiers afin de capter les potentiels rendements de ces derniers en contrepartie d'une prise de risques de perte en capital.
Ces deux types de supports sont donc bien complémentaires.
Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Cet investissement peut entraîner un risque de perte en capital supporté par l’adhérent.


